
10/01/2018
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En infligeant à un médecin qui avait délibérément omis de vacciner un enfant et inscrit des mentions mensongères sur son carnet, la sanction de radiation du tableau de l'ordre des médecins, la chambre disciplinaire nationale a, eu égard au caractère délibéré de ses actes et à la gravité des fautes commises, prononcé une sanction qui n'est pas hors de proportion avec les fautes retenues. Telle est la solution d'une décision du Conseil d'État rendu le 22 décembre 2017.
Le pourvoi du médecin est rejeté. En effet, en déduisant de l'absence de vaccination d'un enfant et des mentions mensongères portées sur son carnet de santé qu'un médecin a méconnu l'article R. 4127-40 du Code de la santé publique et les articles R. 4127-3 et R. 4127-32 du même code, la chambre disciplinaire nationale a exactement qualifié les faits qui lui étaient soumis.
Voir également, Cass. crim., 20 juin 2000, n° 99-85.177.
Par June Perot